Exposition Essaouria, Montpellier.
En 1832, Eugène Delacroix, ébloui par la presqu’île d’Essaouira, écrivit « C’est un lieu fait pour les peintres, le beau y abonde, le beau court les rues, je suis étourdi de tout ce que j’ai vu, je suis dans ce moment comme un homme qui rêve. »
Il est de ces villes où tout vous semble beau et où que vos yeux se posent, ils tombent amoureux. Il est de ces villes photogéniques, ou chaque détail mérite un dessin, un croquis… Et derrière cette cité atlantique se cache une école artistique singulière.
Celle des peintres souiris, qui, nourris de beauté au quotidien, deviennent les démiurges d’un art mi-naïf, mi-impressionniste.
Créant la plupart du temps en transe, les artistes de la ville relatent leurs coutumes, leurs croyances sur la toile, donnant à voir des productions lumineuses, pétillantes et colorées. À l’instar de leur berceau, les toiles laissent ainsi s’évaporer une créativité vitale et une soif de liberté sans nulle pareille.
Pour sa quatrième exposition, le Réservoir Montpellier a de nouveau traversé la Méditerranée en quête d’œuvres singulières.
Encore méconnue et peu représentée dans notre région, l’art souiri n’a pas à rougir de nos contemporain et nous sommes ravis de vous le présenter.
Il sera donc question de vous faire rêver au travers d’une exposition consacrée à l’art singulier de la jolie marocaine, et tout comme Eugène, vous serez assurément éblouis
Vernissage le jeudi 12 septembre • 18.30
