Jules Milhau
Jules Milhau
Jules Milhau a 21 ans. Il dessine et peint depuis toujours. Son inspiration s’inscrit dans ses racines familiales :
la Camargue, l’Espagne, l’Algérie, la Corse… son univers est profondément méditerranéen. Il partage son temps entre la peinture et ses cours de flamenco.
2016 - À 15 ans, Jules s’est fait connaître avec les « cilouettes », un hommage à son arrière-grand tante qui s'habillait toujours en Sonia Rykiel. Un premier livre aux éditions ErickBonnier : Cilou par Jules préfacé par Nathalie Rykiel.
2017 - Première exposition à la Galerie 37, Aigues Mortes, Jules y expose une trentaine d’œuvres : ses oiseaux en cage et en liberté, perchés sur des lignes électriques, comme des notes qui suivent une clé de sol, des fresques musicales ; ses toreros élancés sur la pointe des pieds...
« La série des toreros a commencé il y a quelques années lors d’une balade dans le Mas familial. La pluie avait dessiné d’étranges silhouettes sur les murs de ciment d’une des maisons. Dans un élan d’inspiration, j’ai sorti mon carnet, ma boite d’aquarelle et un pinceau que je trempais dans une flaque d’eau. Peu à peu les personnages devenaient des toreros dans un mouvement de paseo. »
2018 - Jules réalise l’affiche des 30 ans de l’École taurine d’Arles. Il réussit son bac !
2019 - Exposition Taconeo, Galerie Anne Clergue, Arles
( Taconeo : le rythme endiablé marqué par les talons des danseurs de flamenco). Jules y expose des tableaux de grandes dimensions : des Ménines, des poulpes dessinés avec leur encre, des nids aux architectures complexes. Pour les femmes qu’il aime, il fabrique des éventails avec les palmiers du Mas familial.
« Le travail des Ménines a commencé lorsque j’ai découvert les Ménines de Picasso à Barcelone puis les Ménines de Vélasquez au Grand Palais à Paris. Complètement fasciné par la force des personnages, j’ai voulu moi aussi les peindre en séries, sur différents supports avec différentes techniques (toile, papier journal, papier Arches, huile, acrylique, pigment à la colle...). En introduisant des poissons dans leurs robes, je me suis aussi inspiré du film de Kusturica, Arizona Dream. »
Le catalogue Taconeo, aux éditions ErickBonnier, est préfacé par Agnès Jaoui, actrice réalisatrice, et Rudy Ricciotti, Grand Prix national de l’architecture.
2020 - Exposition à l’Ancien Temple Protestant de Lacoste (84) à l’invitation de la Mairie pendant le Festival de Lacoste.
2021 – Exposition de Sel et de Vent - Galerie Sarto, Paris. Jules expose ses poulpes et ses étourneaux. « Les poulpes m’inspirent, leur texture entre mes doigts, leur encre, leurs ventouses... Je les ai jetés sur des toiles et des papiers afin qu’ils laissent leurs empreintes. Avec mes doigts et un peu d’encre de chine ou de la peinture à l’huile, je les ai retravaillés. Pour finir et enlever l’odeur, j’ai posé les peintures à côté d’une fourmilière afin que les fourmis mangent le surplus de matière. Un travail à deux mains, quelques tentacules et mille pattes de fourmis. Depuis toujours les étourneaux nourrissent mon imaginaire. Pendant la période de la chasse des milliers d’oiseaux déchirent le ciel en Camargue laissant des ciels jaunes aux nuages troués. Les tourbillons s’enchaînent avec des formes insaisissables comme une émotion qui passe et que vous ne pouvez décrire. Alors j'ai décidé de les peindre. »
2021 - Une œuvre de Jules a été choisie par le Président de Nîmes Métropole pour illustrer la carte de vœux 2021.