Merci pour la danse

Dans cette œuvre de la série des Herbiers contemporains, Aurélie Buridans interroge notre relation à la nature, la perception de l’éphémère, du souvenir, du manque, de la trace, de l’absence.

Une fleur pressée dans un herbier est comme suspendue dans le temps. 
Éphémère, fragile, fantôme, elle n’est plus qu’une évocation d’un temps, d’un souvenir attaché à celui-ci. 
La trace bien réelle de ce qui a eu lieu, a vécu. 

Les fragments de tissus entremêlés aux pétales des fleurs sont les traces du mouvement, des frôlements, étreintes et contacts qui ont eu lieu et qui ne sont plus. Elles viennent nous signifier qu'une fleur pressée qu'on a voulu figer dans le temps continue malgré tout à vivre, à évoluer. Sa matière et ses couleurs continuent de changer avec le temps, impermanence.

Les fleurs qu'elle utilise sont cultivées (bio) cueillies, pressées et séchées dans son atelier, dans des herbiers qu'elle fabrique.

Composition : papier noir teinté dans la masse, fleurs de pensées préssées et séchées, papiers découpés, colle végétale.
Encadrement possible, en option, sur demande.