Sans titre (rouge, rouge/gris foncé, gris clair)
Acrylique mate et huile brillante sur toile.
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Philippe Chitarrini est un artiste plasticien français minimaliste, né en 1966, qui réalise une peinture et une sculpture radicale. Il a étudié les Arts Plastiques et l'Histoire de l'Art à l'Université d'Aix-en-Provence et il est diplômé de l'ESAAIX (Ecole Supérieure d'Art d'Aix-en-Provence). Il vit et travaille dans le sud de la France et à Hangzhou où il enseigne à la CAA (China Academy of Art).
La juxtaposition de surfaces mates et brillantes caractérise le travail de Philippe Chitarrini. Alors que les surfaces mates rayonnent de calme, les éléments brillants, qui agissent comme des miroirs, attirent l'environnement dans l'œuvre, créant un élément figuratif passif. Le lieu d'exposition avec son calme ou son mouvement, la nature ou l'architecture sont consciemment inclus dans l'œuvre. (Kirsten Floss - Cologne - 2023)
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Je m’intéresse aux solutions formelles, parce qu’elles me semblent liées à une idée de vérité en peinture. Cette vérité est, avant toute chose, la peinture sur la toile.
J’ai abandonné toute forme de représentation, si éloignée fut elle du modèle, pour me consacrer pleinement à un art abstrait épuré, radical, proche du minimalisme. Si la célèbre devise "Less is more" de Ludwig Mies van des Rohe, prise au sens de dépouillement formel, de réductivisme et de neutralité reste de mise dans mon travail, certains principes du minimalisme sont en revanche remis en question. Une forme de figuration passive, par exemple, réapparaît par la simple utilisation de matières réfléchissantes, qui agissent comme des miroirs dans mes œuvres. Mes surfaces brillantes et planes réintroduisent de manière inattendue des images de personnes ou de paysages en fonction du lieu dans lequel elles se trouvent, créant ainsi des tensions aléatoires.
Le carré reste mon motif principal. Il fonctionne comme un module de base que je décline à l’infini en jouant sur des rapports formels et chromatiques subtils, à la limite du visible, invitant ainsi le spectateur à se déplacer devant mes pièces. Un motif qui souvent s’absente pour laisser place à l’espace vide d’une forme ou d’une contre-forme, qui joue avec l’espace du lieu où elle est exposée.
Articulé à partir d’un vocabulaire formel réduit - figures géométriques basiques, lignes et aplats de couleurs étales - mon travail passe par l’impersonnalité de sa facture pour tenter de matérialiser sa propre présence au monde. Il ne renvoie qu’à lui-même. Ma démarche artistique est bâtie sur la création d’une réalité destinée à s’intégrer comme telle dans une autre réalité visuelle, celle-ci plus vaste et moins organisée. C’est sans doute ainsi que mes couleurs et mes matières peuvent avoir une identité concrète et que la frontière entre le mode sculpture et le mode peinture est pour moi actuellement brouillé.
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Philippe Chitarrini, une envie d’espace
Qu'un jeune artiste soit tenté de peindre des monochromes cinquante ans après Yves Klein, Aurélie Nemours ou Sol Lewitt pourrait paraître étrange. Et pourtant, le fait de reprendre la balle au bond des "monochromistes" ou des minimalistes, tout en étant un hommage appuyé, diffère par son désir d'architecture. Ce n'est plus, comme avant, le choc d'un tableau d'une seule couleur accroché à un mur qui se joue là, mais la prise en compte du mur transformé par la touche de couleur... Que dis-je du mur ! Du lieu tout entier !!!
Dans une autre série, des volumes sombres à la Malévitch se tendent, se déforment et s'étirent vers les bords du tableau, créant des sortes de plans d'habitation non détaillés. Il y a là encore comme une envie de construire, de sortir du cadre, d'envahir l'espace... (Roland Botrel - Monaco - 2017)
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