Blue star 23
TIRAGE UNIQUE : Cette photographie est tirée en 1 exemplaires sur papier fine art 305g/m2. La photo numérotée 1/1, signée, est remise avec un certificat d'authenticité.
Elle est encadrée, peut-être livrée livrée et posée moyennant un supplément par l'artiste dans la zone de Nîmes, Orange, Avignon, Montpellier, Sète, Aix-en-pce, Marseille.
Dans cette image monochrome où le bleu domine franchement, on distingue à l'arrière plan en plein milieu, sur la ligne d'horizon quasiment, un navire voguant paisiblement. Un énormes récif, un île, émerge comme un poing tendu vers l'horizon. C'est la troisième partie de ce triptyque, une étape de plus pour ce cargo des années 1950 que l'on suit au grès des images.
Pour finir voici une citation du critique d'art Jean-Paul Gavard-Perret. “Tout est artificiellement ficelé mais pour créer du plausible, du réaliste. Jaillissent des mondes imaginaires faits de ruines et rochers-citadelles. En surgissent des scénarii. Chaque photo devient un film en arrêt sur image, un film d’action où rien ne se passe. Tout reste pierre d’achoppement dans un monde de pure invention. Il existe là un vrai destin à la croisée du vrai et du faux, de l’imaginaire et de l’évidence.”
Estimation France : 10,71 €
La démarche de Gaspard de Gouges est basée sur le jeu, je joue avec les pièces d'un alphabet visuel et symbolique qu'il assemble pour créer des photographies mise en scène. Il revit ainsi le plaisir d'un acte ludique et photographique propre à son enfance.
Sa démarche est proche de la peinture qu'il a beaucoup pratiquée dans les années 2000. Avant la prise de vue il contrôle la couleur, la texture, la composition, la matérialité.
Il utilise des moyens très simples pour simuler la mer sur un support plan, pour évoquer des îles en trois dimensions. Il prend l'ensemble en photo avec un grand angle en contre-plongée, tout en prenant le ciel comme toile de fond. Il tente de construire de toute pièce des paysages que je mets en scène avec un éclairage naturel. L'image obtenue est réaliste dans une certaine mesure, il fait illusion mais le doute doit planer, c'est assumé. Il choisit le format carré pour se démarquer de la photographie de paysage. Il parie sur la couleur, celle de la méditerranée, il utilise souvent des maquettes pour indiquer une échelle. Il photographie aussi des natures mortes qu'il intègre au paysage, ce qui confère à l'image un côté surréaliste.
Gaspard de Gouges photographie un monde aquatique, marin, insulaire, fruit d'une véritable obsession issue de mes voyages à travers le monde et particulièrement en méditerranée, dont la culture l'a imprégné. Ces îles détachées et séparées du reste du monde, se situant dans une géographie à la fois réelle et fictionnelle, ces lieux propices à la reconstruction, lui offrent maintenant une nouvelle forme d’évasion, entre réalité et invention, un voyage immobile en somme respectueux de l'environnement. Il souhaite que le spectateur à son tour s'évade dans un monde merveilleux et parfois étrange.
En photographie, celui-ci est proche de James Casebere, Prajakta Potnis, Gilles boudot, Michael Kenna, Maryam Firuzi, Sonja Braas, Noémie Goudal, Flore, Julia Fullerton-Batten, Sara munari, Joan Fontcuberta, Gilbert Garcin.
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