J+odalisque bleue...
Gaëtan de Séguin est né en 1971 à Montpellier. Formé à l'ESAG Penninghen, il effectue différents métiers liés de près ou de loin au dessin avant de se consacrer pleinement à la peinture.
Une foule caractéristique du travail de l'artiste. Un instantané de ces moments où l'on peut être ensemble et converser sans tabou.
"Soudain j’avais envie de voir mes « bonhommes » se rassembler et déborder de la toile. Des foules denses ou clairsemées, gaies, dignes, silencieuses ou rugissantes, poignantes.
Des individus au physique unique, la somme de leur conviction teintant le groupe. C’est cela que je cherche à travers ma série « J+... ». Je recouvre ma toile d’une couleur dominante très dense, presque criarde. Puis cette sous-couche est entièrement recouverte.
La tonalité redevient claire et les teintes se fondent dans un camaïeu de gris colorés. A partir de là, je commence à peindre en ajoutant ou soustrayant de la matière. La musique que j’écoute alors va rythmer l’apparition du groupe. En grattant avec les outils les plus divers je peins tout autant qu’avec brosses et pinceaux."
Son travail est exposé chaque année dans plusieurs foires artistiques (AAF Londres, Bruxelles, Francfort, Hambourg, Amsterdam…).
Estimation France : 35,00 €
« Je est un autre » disait Rimbaud.
« Jeu, c’est les autres » aurait pu répondre Queneau.
« L’enfer, c’est les autres » disait Sartre.
« L’envers, c’est les uns » aurait pu répondre Pérec.
Ce ne sont que quelques aspects
de la peinture de Gaëtan de Séguin...
Une peinture du singulier pluriel :
«Gaëtan de Séguin peint la foule. Cette foule constituée d’une multitude de silhouettes presque identiques mais toutes singulières. Des êtres qui, par l’action de la peinture même, deviennent motifs. Récurrent, obsédant, grouillant, reconstituant une vie nouvelle, un être nouveau.
Étrange et non communicante, cette silhouette échappe parfois à la foule mais sans y trouver son salut. Seule, à croiser son semblable sans arriver vraiment à le comprendre...
Quand on connaît Gaëtan cela étonne, lui qui aime tant les mots et la conversation. Sa peinture serait-elle son double en négatif ?
La multitude et l’unique, l’anonymat et le personnel, le silence et le bruit. Il y a tout cela dans la peinture de Gaëtan, une peinture du singulier pluriel.» F.Supiot
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