Le grand amour

En 1946, il rentre à l’école des Métiers d’art à Paris, dans la section « Vitrail et peinture sur verre » ; en 1950, il obtient son diplôme, puis travaille successivement dans deux ateliers de vitraux parisiens. Ensuite, il fera différents petits métiers. Ce n’est qu’en 1952 qu’il commence la peinture.

En 1963, il est découvert par Iris Clert et côtoie des artistes comme Tinguely, Arman, César, Chaissac (dont il était l’ami). Iris Clert lui offre de favoriser sa carrière, mais en 1975, il préfère rejoindre l’atelier Jacob où l’esprit plus libre d’Alain Bourbonnais lui convient davantage.

À partir de ce moment-là, il est « catalogué » artiste singulier ; il retombe dans l’anonymat en même temps qu’il rentre dans le « ghetto » de l’art brut. Ce n’est qu’en 1987 que Gérard Sendrey me communique son adresse… Il est devenu, depuis, un des piliers de la galerie des 4 coins.

Il est plasticien, mais aussi philosophe ; ses œuvres dénoncent, souvent avec violence, les aberrations de notre société… la consommation, la publicité, la course au pouvoir, l’opportunisme, les mécanismes concentrationnaires... tout ce qui peut altérer la liberté de l’homme.

Luis MARCEL – 2000

«  Pourquoi je fais des tampons ? C’est le moyen le plus pratique de montrer un troupeau humain qui avance aveugle et féroce ! »

François MONCHÂTRE