And they came to the river
Œuvre originale.
Crayon de papier 10B,12B,14B.
Papier Arches 300g.
Format: 40x60cm
Inspiré par: Polly Jean Harvey / Daniel Bensi / Alexander Stenfert
The river
And they came to the river
And they came from the road
And he wanted the sun
Just to call his own
And they walked on the dirt
And they walked from the road
'Til they came to the river
'Til they came up close
Throw your pain in the river
Throw your pain in the river
Leave your pain in the river
To be washed away slow
And we walked without words
And we walked with our lives
Two silent birds circled by
Like a pain in the river
And the pain in the river
And the white sun scattered
Washed away this slow
And we followed the river
And we followed the road
And we walked through this land
And we called it a home
But he wanted the sun
And I wanted the whole
And the white light scatters
And the sun sets low
Like a pain in the river
Like a pain in the river
Like a white light scatters
To be washed away slow
Like a pain in the river
Like a pain in the river
Like the way life scattered
To be washed away slow
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Franck Pitoiset est né le 27 août 1973 à Dijon.
Il a bénéficié de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger. Ses oeuvres sont conservées dans d'importantes collections publiques et privées.
J'ai pendant des années dessiné à l'aide d'une aiguille roting isograph 0,10 mm à l'encre noire. Dessinant au plus fin le monde végétal et animal, paysage de souvenirs de mon enfance sans relâche, allongé au sol sur des feuilles de 2 mètres au kilomètre, amoureux de l'esthétique, du fin, de l'élégant, du raffiné à outrance.
J'ai eu la chance de rencontrer un grand succès. Je m'y suis protégé , pris en son piège.
Le 26 Novembre 2023, j'ai eu ce besoin viscéral d'envoyer tout cela voler en éclats.
J'ai alors décidé de changer radicalement de style avec ma première œuvre, un véritable renouveau "Black light", une œuvre inspirée de Nicolas de Staël tout en recherchant un noir aussi profond et lumineux que celui de Pierre Soulages mais pas avec de la peinture, au crayon de papier. Adieu l'aiguille et sa finesse. Besoin de rudesse, d'abrupt, de prosaïque, de spontanéité, de frottage noir sur des feuilles de papier arches 300 grammes destinées normalement à l'aquarelle pour devoir frotter encore plus et plus fort jusqu'à épuisement. Casser mes codes.
Besoin de traduire le Rock and roll, le trip hop, la musique répétitive américaine, la musique expérimentale, l'électronique, l'atmosphérique et l'ambiant, les requiem, le jazz, les adagios.
Besoin de reproduire le grain, la molécule, tous les sillons hypnotiques de mes disques vinyles usés.
Besoin de pollution exprimant notre réalité, de paysages urbains imaginaires cinématographiques et bruyants.
Besoin de ne savoir jamais où aller, d'accidents , de feu et de violence.
Ce soir, je pense à rêver que le paysage est infini et que nous ne l'avons pas totalement dévasté.
Ce n'est plus un paysage qui est là, c'est ce que nous en avons fait.
Franck Auguste PITOISET
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