Retrouvailles du Pinok et de Gepetto dans le ventre de la baleine
« Il était une fois un bout de bois…»
Les aventures de Pinocchio commencent par ces mots qui prennent à revers l’incipit de tous les contes ordinaires. Pas de grand château ici, ni de princesse ni de pays merveilleux. Juste un morceau de bois dans un amas confus.
Et si l’art donnait à Pinocchio le pouvoir de remonter le cours du temps ? De redevenir un pantin joueur, capable de traverser le voile des épreuves. C’est l’alchimie que l’atelier DPJ opère avec l’artiste Topolino. À l’atelier, l’artiste, le maître-graveur et la machine allient leurs potentiels et scellent leur union dans le bois, la même matière que Pinocchio.
Gravure sur bois.
Papier BFK Rives.
150 exemplaires numérotés et signés par l'artiste.
Certificat d'authenticité de la galerie.
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Retrait galerie Réservoir - Sète : Gratuit
Topolino vit et travaille à Sète.
Marc Combas dit Topolino est le frère cadet de Robert Combas, figure majeure de la Figuration libre dans les années 80. En tant que benjamin de la famille, il n'est pas facile de se faire une place face à son frère aîné déjà artiste reconnu et pourtant le dessin fait partie de son identité : « Le dessin n’est pas pour moi un violon d’Ingres. C’est ma vie. Si on m’enlève cette partie, je n’existe plus », dit Marc Combas.
Au départ, il choisira de suivre une formation d'historien jusqu'au DEA d'histoire contemporaine. Mais, il cherchera rapidement à revenir à la création, au dessin. D'autant plus qu'il se désintéresse de l'enseignement ou de de la recherche vers lesquels une telle formation pouvait le conduire. Pendant plusieurs années, il fut agent du patrimoine au Musée International des Arts Modestes. En marge de cet emploi alimentaire, il pouvait s'adonner librement au dessin et à la peinture après avoir choisi le pseudonyme de Topolino, qui est le nom italien de Mickey Mousse.
Topolino n'a jamais suivi d'enseignement artistique, mais comme il le dira lui-même, il n'est pas non plus un autodidacte qui « appris tout seul, à partir d’une méthode. » Dans ses souvenirs, il dessinait au dos de tracts laissés par ses parents depuis qu'il était tout petit. Malgré les conseils de son frère Robert, il ne s'essaya pas à la bande dessinée. Il dira même « ce n’était pas mon truc la BD ». Plus tard, il réalisa un journal, Donaldo, dans lequel il mêle phrases découpées dans des journaux et dessins libérés de toute contrainte de genre. Finalement son style mélange les apports d'Hugo Prat ou de Tardi avec ceux de Di Rosa ou de Boisrond.
Son langage plastique est à la fois synthétique et original. Les erreurs de perspectives ou de proportions constituent son identité artistique. Le plus souvent, il emploie des feutres et plus récemment l'aquarelle et l'acrylique. Son dessin non académique s'élabore sans pratiquement jamais lever le feutre. La virtuosité du travail de Topolino est de savoir saisir sur l'instant aussi bien une situation mouvante qu'un paysage statique. Cela nécessite l'adaptation au sujet, la perspicacité à repérer immédiatement l'essence d'une situation, la capacité à saisir le mouvant, à s'attarder sur le statique. Les formes sont à peine esquissées lorsque le propos est fugitif ou au contraire développement du détail lorsque le motif demeure immobile.
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