Oiseau de mauvaise augure

Depuis l’âge de 5 ans il n’a cessé de dessiner se construisant ainsi son propre monde à tel point, qu’en arrivant au collège il créait déjà des cartes de voeux qu’il vendait à ses camarades de classe. Après de brillantes études secondaires, il obtient avec autant de succès, une licence en droit privé fondamental et un master en droit des affaires. En 2017, il obtient un diplôme d’ingénieur de conception aux beaux-arts et décide de se consacrer définitivement à la peinture. Il aura ainsi effectué sa première mue.

L’oeuvre de William Bakaimo est onirique où les humains ne sont pas des humains, où les animaux ne sont pas plus des animaux. Dans cette étrange arche de Noé, l’imaginaire et le rêve se taillent une part considérable pour décrire une réalité qui échappe de plus en plus à l’artiste. Ces figures hybrides mi-hommes, mi oiseaux ou autres espèces rares appartiennent au jardin fantasmagorique de son créateur.

Comme il le dit lui-même : « le lézard qui sommeille en moi se débarrasse chaque fois de sa peau pour devenir un homme nouveau ». En cela le petit reptile va revenir souvent dans ses toiles comme un animal emblématique de l’espoir, du bonheur retrouvé, du peintre qui se renouvelle continuellement.