Grande bleue

Américaine de naissance, Kristin DeGeorge se forme à la Mason Gross School of the Arts, notamment avec les peintres Emma Amos et Joan Semmel. Kristin continue ses études à l’Escola Eina à Barcelone. Elle fait sa vie d’adulte en Espagne. Elle s’installe en France en 2016.

« Kristin a appris à ne pas se plier aux diktats des intérêts du marché, et retourne toujours à ses racines, celles de l’activisme civil appris de ses parents. Les croisements des chemins, la canalisation de l’impulsion collective, les rayonnements et résonances de la terre…tout cela laisse son empreinte dans ses gravures et collages, le cuivre et parchemin qu’elle marie, ses mobiles qui sont des vrais bijoux pour un après-cataclysme nucléaire. Elle n’a pas besoin d’aller loin pour chercher ses matériaux car ceux-ci font partie de sa mémoire tactile, visuelle, thermique : couleur d’orage à venir, couleur de feuilles sur le point de s’évaporer, peau sèche d’un serpent abandonné, fin de vie d’un outil qui brille comme un jeu de clefs et qui met à l’épreuve son génie manuel. » (Extrait d’article Transmisiones, María Vela Zanetti, Madrid, 2011).

Elle est invitée régulièrement à exposer dans les musées et des collections à travers le monde, notamment, Windgate Center of Art + Design, Etats-Unis ; Musée Unterlinden, Colmar ; Bradbury Museum of Art, États-Unis ; Fondation Antonio Pérez, Espagne. Collections permanentes : Ambassade des États-Unis, Madrid ;  Department of Arkansas Heritage and Arts Council ; La Bibliothèque nationale d’Espagne, entre autres.
Photo: ©Hélène Desplechin, 2022