Ilôts pour dériveurs #2

François Dezeuze, vit et travaille à Sète.

"Les nouveaux "objets" de François Dezeuze nous entraînent dans une poétique de l'image. Qu'ils soient d'origine végétale (roseau, vrille, raffia, squelette de grappe de raison, feuille de chêne...) industrielle (ressort, jouet en plastique...) ou animale (os de seiche), les matériaux choisis dans leur entité colorée, deviennent ossature en enveloppe. Marque de café, crosse de pistolet, livre d'enfant... l'objet n'est pas pris ici comme mise en évidence d'un phénomène de société mais fragmenté, déshabillé (abat-jour), outil de travail, il intègre la composition de petit format (50 cm en moyenne). L'ensemble, frises ou tableau reconstitué, comme le détail questionnent le dessin, la ligne. L'association humoristique de ces différents éléments, fixés entre eux par de la cire de couleur, détournés de leur contexte sans donner place à l'arbitraire, casse notre échelle de valeurs et ouvre sur le rêve. 

François Dezeuze sollicite notre imaginaire."

Texte de C. Margaritis.