Le fléau

C’est en 1970 qu’Alain Lacoste commence à peindre, à la manière des surréalistesbelges. Ses sujets sont des nus d’un érotisme étrange parfois outrancier ; il appellera cette période "mes Delvautions" semblable à la peinture de Delvaux. 

Mais son esprit d’impertinence se développera en même temps que sa liberté créatrice. Une fois dépassé le souci de classicisme académique, il va donner libre cours à son imagination débordante, utilisant de la peinture acrylique sur des supports multiples. Depuis il peint des centaines d’œuvres en papier, carton, toile, béton, bois, souches d’arbres, écorces, chiffons... de récupération. 

L’acte de « récupérer » ou de « ne pas jeter » fait déjà partie de l’acte créateur. Il a toujours eu une passion pour le dessin. Crayonnant, griffonnant inlassablement sur le moindre petit morceau de papier, il vient peu à peu à la peinture tout en pratiquant la sculpture sur bois. 

Alain Lacoste à qui Jean Dubuffet écrira « C’est pour moi un grand plaisir de rencontrer des exemples ainsi frappants de création et témoignant d’impulsions inventives impressionnantes ».